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En haut des vagues
28 octobre 2017

UN PRINTEMPS COUVERT

 

Et puis plus rien. Ni l'averse ni l'ivresse pour calmer nos douleurs, se projeter sans modérateurs. Je regarde mes mains tremblantes et je les rassure en les embrassant de tout mon coeur ; c'est la lente agonie qui nous supplie, qui nous somme de devenir un autre, qui nous remet à notre place. J'écume les jours et je traverse les liesses sans me dire que les chevaux ont couru leur dernier grand prix, mon pantalon se croie encore à Hyde Park, et mon chapeau me serre le crâne.

Mon avion décolle dans deux heures, avant que le ciel ne s'ouvre pour les ignorants et les passants. Tous les tableaux sont remplis de ces coups de craie qui polluent nos royaumes sans couronne ; j'ai perdu les péadales un soir d'un printemps couvert, on me laisse les clés mais je ne sais quoi en faire...

Aaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaahhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhh et je crie encore plus fort en refaisant le chemins pour la dernière fois... Aaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaah c'est mon refuge, ma maison. Ca décline à l'Est, mon sac à dos enfilé je pars sans me retourner. Enfin... 

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